Suite au comité technique concernant l’action sociale : les élus se sont satisfaits du passage au CNAS et nous ont expliqué qu’une grande majorité des agents utilisent ce prestataire. Ayant quelques doutes sur les chiffres avancés et le réel intérêt que les agents y ont trouvé. La CGT a décidé de poser la question directement aux agents.
Nous avons lancé un sondage rempli par 6 services : CTM CURRIAL MEDIATHEQUE JJ ROUSSEAU EDUCATION ainsi que des agents du CCAS.
Voici les résultats des 346 réponses :
278 agents préfèrent l’amicale avec pour commentaires principaux :
Plus simple, plus de proximité, plus de convivialité, plus de prestations, la facilité d’accès.
62 agents préfèrent le CNAS avec pour commentaires principaux :
un plus grand choix de prestations, surtout quand on a des enfants. Plus besoin de se déplacer à l’Amicale et de respecter les horaires d’ouverture.
Parmi ces 62 agents, 11 déplorent tout de même le manque d’interlocuteurs ainsi que la complexité du site internet.
6 agents ont opté pour les deux choix : en expliquant la complémentarité du CNAS et de l’Amicale
Au vu de ces chiffres il est clair que 80,3% des agents sondés sont favorables à une action sociale de proximité avec l’Amicale, alors que seulement 19,7% préfère le CNAS et la formule cumulée.
Pour rappel la CGT avait voté contre le passage de l’action sociale au CNAS, au dépend de l’Amicale du personnel. (Vote du ComitéTechnique : CGT et SUD contre / l’administration et FO pour / CFDT abstention ). L’employeur a quand même entamé la démarche.
Nous dénoncions le fait que seulement 65% de la somme versée par la Ville et le CCAS au CNAS est redistribuée aux agents soit un manque de plus de 100 000 euros par an pour les agents, qui profitent aux caisses du CNAS.
Des collectivités adhérentes du CNAS ont fait le choix d’arrêter le partenariat car ils se sont aperçus que les retours des agents sur le CNAS n’étaient pas à la hauteur alors même que l’adhésion augmente chaque année.
Ce sondage confirme les arguments de la CGT. 80% des agents sondés ne se retrouvent pas dans l’action sociale proposée par la collectivité. Le choix de la collectivité de déléguer l’action sociale à un organisme extérieur engendre des frais. C’est 35% de la somme allouée par la collectivité qui ne revient pas directement aux agents.
Dans ces conditions la CGT demande le rétablissement d’une action sociale de proximité gérée par les agents qui en bénéficient.