Dans son article 50, le projet de loi de réforme des retraites prévoit, au niveau national, la fusion de la CNAV et de l’AGIRC-ARRCO pour créer une Caisse Nationale de Retraite Universelle (CNRU) et au niveau régional, la disparition des CARSAT, dès 2022 avec la création d’un réseau unique d’établissements locaux, sous l’autorité de l’État.
Aujourd’hui les CARSAT ont 3 missions au service d’une grande idée : la solidarité.
- Mettre à jour le compte retraite de chaque salarié, préparer et verser la retraite des salariés.
- Accompagner les assurés en difficulté : en intervenant auprès des personnes fragilisées par la maladie, le handicap ou l’accident avec des réponses sociales adaptées.
- Assurer et prévenir les risques professionnels dans les entreprises : c’est l’organisme de référence en matière de prévention des risques professionnels.
Conséquences pour les salariés des organismes
La création d’établissements locaux conduirait à la disparition des CARSAT et de l’ensemble de leurs services mais également des caisses de retraites complémentaires. Cette création serait synonyme de fusion, réorganisation, mobilité et changement de métier pour tous les personnels avec des menaces sur l’emploi.
Cette création a pour objectifs des gains de productivité en réduisant les frais de gestion et de livrer aux appétits financiers la branche vieillesse de la Sécurité Sociale.
Les services de la branche maladie actuellement intégrés dans les CARSAT (service social, AT/MP, prévention) n’auraient plus aucune place dans ces établissements locaux.
Les personnels des CARSAT transférés dans ces nouvelles caisses sortiraient du cadre de la sécurité sociale et de sa convention collective.
Les missions de contrôle et de prévention doivent rester dans la sécurité sociale, pour garantir leur indépendance.
Autres conséquences
Si les CARSAT disparaissent, l’ensemble des missions qu’elles assurent seraient transférées à l’État.
L’étatisation de la branche vieillesse remettrait en cause également la branche Accident du Travail, Maladies Professionnelles.
La disparition de la branche vieillesse, c’est le début du démantèlement complet de la sécurité sociale.
Cette réforme ferait basculer notre système de retraite dans un système assurantiel où nous serons tous perdants.
Au programme de la journée du 5 mars 2020
13h30 : Bâtiment 11 000 du Domaine Universitaire de Jacob Bellecombette (voir tract)
14h00 : Devant l’Université Rue Marcoz (à côté du lycée Vaugelas)
Soutenons nos étudiants et nos enseignants pour « Reconstruire une autre Université ». Mobilisons nous contre le projet LPPR (Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche).
18h00 : Devant la préfecture de Chambéry
Voir informations ci-dessus, extraites du tract de l’UL Chambéry.
18h30 : Maison des syndicats de Chambéry
Ciné débat à Chambéry : « Une enfance à l’extrême droite », projection.