Le 8 mars, la journée internationale des droits des femmes sera encore cette année l’occasion de manifester pour l’égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes.
#8 mars 15h40 : c’est l’heure estimée à partir de laquelle les femmes travaillent gratuitement. A l’heure où les mouvements réactionnaires distillent de fausses informations sur les chiffres de l’égalité. Les derniers chiffres de l’INSEE (2021) évaluent à 28% les inégalités salariales entre les femmes et les hommes. Cette réalité n’épargne pas les agentes de la fonction publique, les employeurs sont encore loin d’être exemplaires dans ce domaine.
Même si les grilles de salaires sont identiques pour les hommes et les femmes : l’accumulation des temps partiels c’est pour les femmes, les métiers dévalorisés sont pour les femmes ; pour autant, les femmes ont moins de primes que les hommes, 62,5 % des agents de la fonction publique sont des femmes mais seulement 42% des catégories A sont des femmes … et au bout du compte des pensions de retraites inférieures à celles des hommes. Nous sommes donc loin de l’égalité.
La Cgt revendique :
La réduction du temps de travail à 32 h pour tous et des droits à la parentalité partagée.
L’augmentation du point d’indice et l’intégration des primes dans le traitement indiciaire.
Une revalorisation des emplois féminisés et la prise en compte de leur pénibilité.
Le fin du plafond de verre pour les carrières professionnelles des femmes.
Des salaires et des pensions égales à celles des hommes.
De véritables droits pour prévenir et lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail.
Mardi 8 mars 2022, la grève est le moyen de porter haut ces exigences, soyons nombreux à affirmer notre choix d’une société progressiste.