Ville de Chambéry : omerta de l’employeur et malaise des agents

La CGT dénonce depuis plusieurs mois le malaise des agents dans les services. Lorsque nous alertons sur les multiples départs, les élus nous répondent que ces départs sont le fait de l’évolution de carrière des agents.[…]

La réalité : nous sommes tellement bien à la Ville de Chambéry que les salariés vont « évoluer » mais AILLEURS !

Une politique de l’autruche et des éléments graves qui restent dissimulés

Suite à plusieurs visites de la Cité des arts réalisées par les élus CGT du F3SCT, le syndicat alerte sur les défauts importants de sécurité incendie. Un rapport argumenté et détaillé a été envoyé le 12 juin 2024 par la CGT. malgré le risque important pour les usagers et les collègues, dans cet établissement accueillant du public, il n’y a pas eu de réponse de l’administration.

En janvier 2024, le pont poids lourd de l’atelier mécanique est tombé alors qu’une balayeuse se trouvait dessus (voir la photo). Les représentants du personnel au F3SCT ont été tenus à l’écart malgré la gravité de l’accident. Il a été demandé aux agents de ne pas ébruiter l’affaire. Par ailleurs,  la porte sectionnelle qui permet l’accès au pont de levage 4 colonnes pour les véhicules utilitaires est en panne depuis le 24 avril 2024. Nous somme en septembre, que s’est-il passé depuis … RIEN.

Lundi 19 août 2024, le Maire explique dans le Dauphiné Libéré, tout ce qui a été fait pour la mairie de quartier des Hauts de Chambéry, suite à l’incendie de juin 2023. Il explique que la qualité de l’air commence à revenir à la normale. Est-ce un problème de mémoire ou de mauvaise foi ? En réalité, les agents ont été obligés de reprendre l’activité dans les locaux, en urgence, en septembre 2023. Ils ont déclaré des problèmes d’odeurs, des maux de tête et des malaises. Mais la municipalité a alors affirmé que ce n’était pas un problème et que la qualité de l’air était bonne. Face au refus de notre demande d’un F3SCT extraordinaire et au refus de communiquer les résultats des analyses, le syndicat a dû brandir la menace d’une procédure au Tribunal Administratif. C’est seulement grâce à la CGT que les agents ont pu être entendus. En revanche, les résultats des analyses de la qualité de l’air, restent secrets… Si le maire peut déclarer à en août 2024, que la qualité de l’aire « redevient » satisfaisante, comment pouvait il affirmer qu’elle était bonne en septembre 2023 ?!

Comment les élus municipaux peuvent ils encore nus faire de grands discours sur la qualité du dialogue social ! Comment les salariés de la ville, peuvent ils encore leur faire confiance ?

 

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