Tentative d’omerta en période pré-électorale

Les agents de la ville ne peuvent plus parler ? Et pourquoi ne pas aussi voter les yeux bandés ?

En cette période préélectorale, une belle tentative de censure à la ville, d’intimidation, à travers un courrier de recadrage du DGS concernant le droit de réserve des fonctionnaires.

En effet, les agents de la ville de Chambéry ont reçu une note du Directeur Général des Services le 22 octobre 2019 pour leur annoncer l’ouverture d’une période dite « de réserve ».

C’est une première à la Ville de Chambéry : Une note du DGS sur un ton paternaliste teintée de sous-entendus. Elle annonce une période de réserve,  qui ressemble fortement à celle d’une censure,  permettant le monopôle de la propagande  sur la réalité de la vie du service public chambérien.

Il y a 5 ans, pendant la période dite de « réserve », l’équipe de campagne de Monsieur DANTIN, était venue racoler dans les services municipaux. Aujourd’hui, il demande à son DGS de faire taire les agents, Monsieur le Maire n’est plus à un paradoxe prêt !

La CGT rappelle qu’en effet, aucun fonctionnaire ou agent public ne peut faire de propagande ou donner un avis politique dans le cadre de sa mission de service public. Mais c’est toujours le cas, période électorale ou pas.

Par contre, les syndicats ont une liberté d’expression pour porter la voix des salariés. La CGT rappelle aussi aux agents de la Ville et du CCAS qu’ils peuvent s’exprimer au travers de leurs représentants syndicaux sans aucune forme de censure.

Il ne faut pas oublier, que tout en respectant le devoir de réserve, chacun a le droit d’avoir une expression politique en tant que citoyen. Nous sommes encore dans un pays libre, n’en déplaise à certains.

Quant à longueur d’année  cette municipalité communique sur les bienfaits qu’elle a promulgués aux agents, la CGT s’étonne de cette note qui révèle une soudaine inquiétude.

Nous pensons que les agents tout comme leurs organisations syndicales  ne sont pas amnésiques  (l’argent avant l’humain : temps de travail, réduction des droits, réorganisations, fermetures de services, sanctions automatiques,  sanctions pécuniaires pour  les agents malades….)

Le Maire et son équipe ont-ils un moment de fébrilité à l’heure du bilan,  pensent-t-ils que toute vérité n’est pas bonne à dire ?

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