Nos services publics sont essentiels : défendons les !

Derrière l’accueil quotidien de nos enfants, il y a les personnels des écoles (ATSEM), des animateurs, des auxiliaires de puériculture, des bibliothécaires, des moniteurs sportifs, des musiciens, dont les plannings, l’organisation du travail est suivie par des personnels administratifs dans des bureaux.

Derrière l’accueil quotidien des usagers, de la population, il y a des agents d’accueil, des gestionnaires, des comptables, des agents de l’état civil, de la police municipale, des pompiers, des assistantes familiales, des travailleurs sociaux, du personnel médical et paramédical, des personnels administratifs, dont l’engagement souffre trop souvent d’effectifs insuffisants, de salaires faibles, de conditions de travail intenses et compliquées.

Derrière l’ensemble des équipements municipaux, il y a des personnels techniques, qualifiés en menuiserie, serrurerie, peinture, espaces verts, nettoiement, informatique, électricité.

Déléguer ces missions à des entreprises privées est une mode trop répandue. Ces prestations sont un coût supplémentaire et ce sont les deniers publics qui y pourvoient. Pour autant, le travail n’est pas mieux réalisé. En définitive, externaliser les missions publiques coûtent plus cher aux usagers.

Derrière l’ensemble des agents de la commune, derrière celles et ceux qui ont assuré la continuité des services publics durant la crise covid, les premier-es de corvées, il y a des femmes, des hommes dont la conscience professionnelle est trop souvent mise mal par des conditions de travail détériorées et un salaire bloqué depuis 12 ans.

La réponse aux enjeux climatiques, sociaux, doit passer par un renforcement du service public. Ces enjeux ne doivent pas devenir une source supplémentaire de profit pour les financiers. En ce qui nous concerne, la CGT, nous sommes pour un service public 100% public !

Nous demandons : le maintien, l’amélioration, le renforcement de l’ensemble de nos services publics, c’est-à -dire des services rendus à la population du berceau à la fin de vie :

  • 10% d’effectifs en plus
  • 10% d’augmentation de salaire immédiatement
  • 10% de temps de travail en moins, vers les 32 heures, pour travailler mieux et donner du travail à tout le monde.
  • des dotations budgétaires supplémentaires de l’État pour mettre en œuvre, avec nos employeurs locaux l’ensemble de ces mesures.

Lorsque nous exigeons, sur le plan national le même statut pour tous les personnels, les mêmes garanties et droits collectifs, le respect de nos carrières, de meilleures rémunérations, le droit à la retraite à 60 ans, la reconnaissance de la pénibilité de nos métiers, plus d’effectifs là où cela nous semble nécessaire, c’est aussi pour être en mesure d’accomplir l’ensemble de nos missions avec la plus grande efficacité.

Toute grève passe par un préavis et une obligation de négocier et de trouver à minima des compromis acceptables…

Si jeudi 31 mars 2022, il y a grève, c’est bien qu’il n’y a pas eu de négociation !

Image : site CGT-ville de Lille
Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.