Un premier mai historique

Férié et chômé depuis 1948 en France, la fête du travail s’était quelque peu éloignée des luttes et revendications qui ont présidé à son institution, en étant pour beaucoup qu’un simple jour férié. 2023 est définitivement marquée par un mouvement social d’une ampleur non égalée depuis bien longtemps.

A Chambéry, le cortège a rassemblé plus de 10 000 personnes malgré le temps plus que maussade. Le refus de la réforme des retraites malgré son adoption il y a une quinzaine de jours ne semble pas faiblir. La colère face au mépris et au dénis de démocratie de notre gouvernement et de notre président en particulier, ne faiblit pas.

Ce vol de deux années de notre vie ne passe pas et s’additionne au contraire, à toutes les autres attaques de nos droits sociaux qui nous permettent, à nous les laborieux, de vivre dignement, ensemble. L’accès à la santé, l’enseignement, les transports, la culture…,  constituent la base sans laquelle notre monde s’écroule.

Monsieur Macron peut constater que « ceux qui ne sont rien », sont toujours là. Ils exigent aujourd’hui autre chose qu’une politique continuellement orienté en faveur des plus riches. Il faudra bien un jour, que la politique se mette au service du peuple souverain.

 

 

 

Imprimer cet article Télécharger cet article