Les Atsem s’invitent au conseil municipal du 19 septembre 2022

Les Atsem ont pris la parole devant le conseil municipal du 19 septembre 2022. Elles revendiquent la reconnaissance de la pénibilité de leur travail. Voici leur déclaration (lire la suite…)

Depuis plusieurs semaines les Atsems des écoles de Chambéry demandent en vain aux élu-e-s de reconnaître la pénibilité de leur métier, en diminuant le temps de travail les mercredis.

Elles sont présentes de 7h30 à 18h dans les écoles.
Elles travaillent dans des positions debouts, penchées, accroupies et piétinent tout le long de la journée.
Elles travaillent dans le bruit.
Elles accueillent vos enfants dès 7h45 jusqu’au soir.
Elles habillent et déshabillent vos enfants.
Elles aident vos enfants durant les activités en classe.
Elles emmènent vos enfants aux toilettes.
Elles changent certains enfants.
Elles soignent les bobos de la récréation.
Elles consolent les enfants.
Elles s’occupent d’enfants porteurs de handicaps.
Elles aident vos enfants à manger le midi.
Elles installent des matelas dans une pièce pour la sieste de vos enfants et les enlèvent ensuite.
Elles sont présentes dans la classe auprès de vos enfants.
Elles animent des ateliers avec vos enfants.
Elles nettoient les classes dans lesquelles évoluent vos enfants et reviennent entretenir les locaux durant les vacances scolaires.
Elles répondent en permanence aux sollicitations des professeurs des écoles et des coordonnateurs.
Elles sont sous la double autorité Education Nationale et Mairie. Elles n’ont que très peu d’autonomie.

Cette liste reflète une journée de 10h de travail, avec plus de 25 enfants par classe.

La pénibilité de ce travail n’est plus à démontrer. Même la caisse de retraite CNRACL reconnaît que c’est un métier exposé aux maladies professionnelles et aux accidents de service.

A ce jour, la collectivité n’a fait aucune proposition concrète dans le sens de la demande des agentes, pourtant l’ensemble de leurs missions se font en présence des enfants, sauf le mercredi matin.

Ce temps du mercredi matin pourrait donc être facilement mis en réduction de temps de travail, sans aucun impact sur les enfants, les parents et les finances publiques.

Depuis le début du mandat vous évoquez l’égalité femme homme, pour autant, sur un dossier comme celui des ATSEM, vous restez en réflexion et vous n’agissez pas.

S’ils vous restent encore des doutes sur la pénibilité et la nécessité d’une ATSEM par classe, nous vous invitons tous, Messieurs et Mesdames les élus-es, à aller passer une journée en immersion avec les ATSEM.

Cop. Image : CGT Nice-Métropole-Côte d'Azur
Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.